Guigou Chenevier poursuit son travail de création autour du film de Julien Duvivier tiré du roman éponyme d’Emile Zola

DU CINE-CONCERT COMME PRATIQUE MUSICALE 

L'accompagnement musical sur des films muets est un exercice aussi vieux que l'histoire du cinéma.

Dès que les premiers films muets virent le jour au milieu des années 1890, ils furent tout de suite accompagnés par des pianistes improvisateurs. A cela, il y eut au départ une raison tout à fait prosaïque : couvrir le bruit des projecteurs.

Les premiers films de l'histoire du cinéma, qu'il s'agisse de ceux de Thomas Edison ou des frères Lumière étaient souvent très courts (pas plus de quelques minutes en général) mais le bruit des projecteurs était alors si fort en effet que pour faire diversion les réalisateurs eurent tout de suite l'idée de demander à des musiciens de les accompagner musicalement

Cent trente ans plus tard, la technologie du cinéma n'a plus rien de commun avec ce que connurent les pionniers du cinéma. Mais l'accompagnement musical sur des films muets (discipline autrement connue sous le terme générique de « ciné-concert ») a retrouvé un regain d'intérêt pour les musiciens et un sens nouveau depuis quelques années.

Il ne s'agit plus de palier une technologie balbutiante, mais surtout de revisiter des classiques du cinéma souvent tombés dans l'oubli. Par la création musicale, de leur apporter un éclairage neuf. Et de fait, les images d'un film constituent à elles seules une formidable partition pour un musicien. Elles génèrent des pistes de parti-pris musicaux. L'exercice est toujours passionnant. Car il faut trouver le subtil équilibre entre servir un film et son histoire et se permettre aussi des digressions possibles, les seconds degrés, les contre-pieds.

Ne pas tomber dans l'illustratif mais au contraire emmener le film à des endroits ou le réalisateur n'aurait pas forcément imaginé l'emmener. Ça s'appelle l'interprétation. C'est ce qui est passionnant dans l'exercice du « ciné-concert » : vérifier le pouvoir de la musique sur les images. Où plus exactement vérifier à quel point la musique peut influer sur le sens d'une histoire, d'une séquence cinématographique. La musique dans ce cas-là est aussi importante que les « cartons » et leurs textes ou dialogues explicatifs. La musique dialogue avec les images.

Guigou Chenevier 02.01.2024

Qui parle en alexandrins dans la vraie vie ? Personne ne le fait et personne ne l’a jamais fait. Pourtant, chez Racine, tout le monde s’adresse à tout le monde en vers de douze pieds. Qui sont ces gens ? Qui sont ces personnages ? Où vivent-ils ?

Dans le poème, dans les vers de Racine, certainement. Peut-être sont-ils un peu lui-même, reflets changeants d’un seul et même désir.

Trouver une expression qui nous parle aujourd’hui, sinon à quoi bon ? Le théâtre se conjugue au présent, il demande une incarnation, une pertinence, un certain rapport au réel. Il me semble...

Alors ne pas tout dire, trouver le ton, le tact, la mesure pour dire le poème. Ni trop ni trop peu.

Entre troubles et fulgurances, la tragédie se déplie. Les personnages naissent et s’effacent dans la nuit.

Chercher un langage contemporain pour dire et jouer Racine aujourd’hui comme un théâtre résolument poétique. Comme tout théâtre ?

Donner chair aux fantasmes, à nos rêveries débridées sur un rêve du XVIIe siècle qui rêve à une antiquité lointaine, elle-même fondée sur des mythes et des légendes issus de la nuit des temps…

François Rodinson, décembre 2023

https://www.compagniedujour.net EN PARTENARIAT AVEC https://fred-deb.com

AU BONHEUR DES DAMES de Julien Duvivier d’après le roman d’Émile Zola

J'aime ce film de Julien Duvivier dont le sujet me semble plus actuel que jamais (notamment en ce qui concerne l'exploitation des femmes (sexuelle et pas que), la frénésie du marché qui bouffe tout, le capitalisme sauvage qui brise les vies... Et la forme du film (de 1929), année de la crise, sûrement pas un hasard... est creative, surprenante, riche... Alors tout naturellement, en visionnant ce film que je ne connaissais pas, j'ai eu envie de m'y frotter musicalement. Ce sera à Sault, une première étape de travail. Guigou Chenevier

Artiste pluridisciplinaire, Nathalie Rodach développe une pratique exploratoire, philosophique et émotionnelle. Elle utilise indifféremment la sculpture, le dessin, la broderie, la chorégraphie, l'écriture, la vidéo ou la photographie, mais aussi les lieux qu'elle habite pour ses installations.

Dans la lignée des utopistes qui tentent de réparer le monde, Nathalie Rodach trouve sa propre voie : poétique et holistique. Poétique parce que le verbe y est partout présent ; il s'entremêle avec les supports les plus expressifs ou les associations d'idées originales. Holistique car telle est sa vision du monde, sans hiérarchie, embrassant à la fois son chaos et son ordre.

Nathalie Rodach vit et travaille à Genève. Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions personnelles ou collectives en Suisse, France, aux États-Unis, au Canada, en Israël ou encore à la Biennale de Venise. Cette année 2022, elle était l’artiste invitée d’Art Genève et de la nuit de la philosophie de l’institut français à Timisoara, Roumanie.

https://www.rodach.com/

Elle revient pour la troisième fois, plus longuement, pour écrire et présentera son spectacle “Perfidia” sous une nouvelle forme

https://www.compagnierolandfurieux.fr/les-furtifs-2-1

En partenariat avec la Librairie Le Bleuet à Banon (04)

Samedi 4 juin 11h – Café littéraire à la librairie Le Bleuet (Banon)

                                               avec Serge Pey, présentation par Yves di Manno,

                                               directeur de la collection poésie/Flammarion

Dimanche 5 juin 15h - Poésie-action et lectures musicales au Grand Sault 

avec Serge Pey, Chiara Mulas, Muriel Claude, Yves di Manno, Anne Calas

et le percussionniste Alain Lafuente

Textes de Serge Pey, Jerome Rothenberg, Cristina Campo et Yves di Manno

Réservations pour le dimanche 5 juin au Grand Sault

contact@legrandsault.com / 06 60 80 38 73

détail du programme et plan d’accès : www. legrandsault.com

Mas du Cler - 560, chemin de la Clerte, 84390  Sault-en-Provence

LIRE UN POÈME EN PUBLIC

Trouer le poème

qu’on lit en public

Passer sa main

au travers de la page

pour saluer

ceux qui sont devant nous

La main supérieure du poème

semble sugir

soudain à travers

sa bouche de papier

La poésie est la coïncidence

d’un présent

avec un autre présent

                  Serge Pey Ahuc, poèmes stratégiques 1985-2012, Flammarion

« J’ai cultivé la joie toute ma vie ! C’est ce qui m’a sauvée. » Eva Thomas

 Le Grand Sault  propose une rencontre avec deux femmes exceptionnelles et lumineuses pour aborder la question de l’inceste. Deux femmes dont la parole et l’action contribuent à « pulvériser la honteet l’hypocrisie collective ».

 Samedi 29 janvier à 11H, Café littéraire à la librairie le Bleuet à Banon

 La familia grande (éditions du Seuil), c’est l’histoire d’une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l’été. C’est le récit incandescent d’une femme, Camille Kouchner, qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.

 Le viol du silence(éditions Fabert), c’est l’histoire que nous raconte Eva Thomas, aînée d’une famille de six enfants, élevés à la campagne par des parents tendres et aimants, violée par son père une nuit de ses quinze ans. C’est le récit de son parcours de pionnière pour libérer la parole et rester envers et contre tout du côté lumineux de la vie.

 Dimanche 30 janvier à 15H , Rencontre - lectures au Grand Sault

Lectures  musicales et échanges accompagnés par Patrick Reboud, musicien.Camille Kouchner et Eva Thomas croiseront leurs regards sur la question de l’inceste, des violences faites aux enfants et sur le rôle des adultes pour les écouter et les protéger.

 Exposition de costumes imaginés et cousus par Eva Thomas, petite-fille de couturière, qui ont été un moyen pour elle de se réparer.

Pour la rencontre au Grand Sault, la jauge étant limitée, merci de réserver06 60 80 38 73 / contact@legrandsault.com

Participation aux frais : 10€ - Durée 1h30

Respect des conditions sanitaires en vigueur et port du masque demandé

Martine Lafon est issue d’une double expérience entre un cursus nomade dans les écoles d’art et une formation sur le patrimoine et la muséographie.
Elle a une relation toute particulière au paysage, dans lequel elle peut intervenir in-situ :
[[ 2006 ~ Domaine de Prafrance, Bambouseraie d’Anduze :: 2006 ~ Jardin du Musée des Charmettes - Maison Jean-Jacques Rousseau :: 2007 ~ Parc-Musée du textile de l’ancienne manufacture de Wesserling :: 2007 ~ Sentier Art et Nature à Jaujac :: Domaine de la Pièce à Saint Gervais sur Mare ]]
ou à partir de prises de vue renvoyant à une intervention graphique, interrogeant le paysage dans ses limites, sa topographie, sa littérature, ses repères historiques et actuels.

Sa recherche sur la couleur rouge à travers la robe, le linge, le pli mais aussi la littérature enfantine, interroge l’aspect social et religieux de la couleur - couleur de l’interdit et de l’intouchable – et la place qu’elle occupe dans l’art.

NOTE D’INTENTION

– écrire et dessiner entre les arbres

Le contexte du Grand Sault va inévitablement être pris en compte dans mon travail qui réunit l’écriture, le dessin et la photographie. Mais ce sera toute la géographie dans laquelle il se situe qui va contribuer à ma lecture du paysage ; s’y se croiseront des mondes où les souvenirs prendront place.

Les sensations personnelles et celles collectées au gré des rencontres, retiendront des images, chercheront à comprendre ce qui se passe. Un conte comme un mystère afin que le chapelet d’images se décante, que la lumière, non pas au sens mystique mais bien météorologique, s’analyse. Le vrai, le faux, le réinventé feront paysage pour un territoire-patrimoine.

Née à Saint-Etienne en 1975,Florentine Rey est poète et performeuse.
Ses textes font la part belle à l’imaginaire, à la nature, à la fantaisie, au féminin...
Elle a choisi depuis plusieurs années de vivre au plus près d’une liberté têtue et nomade, cherchant à agrandir l’espace en soi qui permet la pensée et la création.
Elle propose également des ateliers d’écriture, au service des rencontres humaines et de sa passion pour la littérature.

note d’intention

En ce moment c’est la forme fragmentaire qui m’occupe.
Elle témoigne d’un nouvel état de la sensibilité désormais réceptive à l’inachevé, aux incertitudes.
Elle permet de révéler les à-côtés, les manques, l’invisible, les non-dits.
Écrire des fragments, c’est avoir « un œil dans le microscope et l’autre dans le télescope » (Léonora Carrington).
Se fondre dans les choses, laisser la main et l’esprit vagabonder, ériger la force paradoxale du hasard contre la toute-puissance de l’affirmation... Être au service des métamorphoses, sentir le potentiel des choses et s’en faire le témoin.
Le projet prendra la forme de courts textes en prose poétique.

“ NOUS PORTONS CHACUN UN SAC DE MOTS INVISIBLES “

Sylvie Durbec, Animal(s) Ed Propos 2

Nous vous donnons rendez-vous les 22, 23 et 24 mai de 14h à 19h autour de l’exposition des oeuvres de Sylvie Durbec

Le dimanche 23 mai à 15h en extérieur cour ou jardin, nous pourrons partager des lectures d’extraits des livres de Syvie Durbec (cliquez ici) et de quelques-uns des auteurs qui ont nourri l'écriture de ses derniers livres (Peter Handke, Robert Walser, Emily Dickinson, Opal Whiteley, Denise Le Dantec, Édith Azam)

Nous serons accompagnés par le percussionniste Alain Lafuente ( cliquez ici)

Participation aux lectures: 10€

toutes les conditions sanitaires nécessaires seront respectées

Sylvie Durbec vit et travaille en Provence

Elle écrit de la poésie, du théâtre, des romans, de la littérature pour la jeunesse. Elle traduit également de l’italien. Elle dessine, peint et accompagne de ses collages et dessins ses propres textes et ceux de poètes amis, tels Edith Azam ou Jacques Allemand.

Après un grave accident en 2006, Sylvie Durbec déclare dans Le Monde du 14 août 2008 : « Les livres m’ont sauvée… Quand on est cloué au lit pendant plusieurs semaines à souffrir le martyre, même si on est très entouré, on est au fond très seul. Car pour les autres – et c’est normal – la vie continue. Dans des moments pareils, on se rend compte qu’il n’y a que la lecture pour habiter cette solitude. » À la suite de cet accident, Sylvie Durbec a quitté l’enseignement, devenant  libraire au milieu des champs  près d’Avignon dans un vieux moulin en créant avec des passionnés La petite Librairie des Champs qui a fonctionné jusqu’en 2018.

Elle a reçu le prix Jean Follain en 2009 pour Marseille, éclats et quartiers, publié aux éditions Jacques Brémond.

Dernières parutions:

2021  Animal(s)  éditions Propos2

2020  Carrés éditions Faï Fioc

2020  Ça qui me poursuit Carnets du Dessert de Lune, Bruxelles

2019  Autobiographies de la faim  éditions Rhubarbe

sélection Prix des Découvreurs 2020

2018  (Bien difficile de) transformer la jalousie en ballon rond, le Phare du Cousseix

2016 Passagères de l’est édition p.i. sage intérieur, préface James Sacré

2015  L’idiot(e) devant la peinture Propos2 éditions

2014  Sanpatri éditions Jacques Brémond

2013  Le paradis de l’oiseleur éditions Al Manar

ANTIGONE (S)

Peut-être que la création qui se commence était déjà contenue dans la précédente. Dans « L’Au-delà » de Didier-Georges Gabily (création janvier 2019 à la Cité Musicale-Metz), Silencieux rêve dans les limbes de son coma éthylique à une Antigone de supermarché.

J’ai ouvert, à La Fonderie du Radeau au Mans en février 2020, un premier atelier de lectures des traces d’Antigone et Oedipe à travers le temps. De Sophocle à Carson, en passant par Hölderlin et Brecht.

Aujourd’hui, au Grand Sault, je mets en regard deux variations de la pièce de Sophocle, Antigone ou la piété de Robert Garnier et Antigonick d’Anne Carson dans une nouvelle adaptation. Je nomme cette alliance Antigone(s). On y entendra des bribes d’une tragédie fracturée que l’on aime telles les statues abîmées dont la forme persiste. Du texte revisité ne nous parviendraient que des réverbérations sonores comme l’on disait jadis de la lumière envoyée par des astres éteints.

Ce côtoiement d'époques 2012, 1580, et la trace fantôme de l’origine sophocléene il y a plus de deux millénaires, révèle, ô combien, la culture classique a pu être témoin de l’inhumain ultime qui se rejoue inlassablement.

Soyons forts de nos espoirs qu’un jour se traduira dans la pragmatique de la conduite humaine personnelle, l’illumination, l’extase, le coup de foudre que sont de tels textes.

Laëtitia Pitz

Les dernières créations de la Cie Roland Furieux

Ce temps sera ponctué de lectures de leurs ouvrages respectifs, notamment des extraits de Holocauste de Charles Reznikoff traduit par André Markowicz (Éditions Unes) et Purifier et détruire (Éditions Points) et La survie des juifs en France (Cnrs Éditions).

Samedi 25 Janvier 2020

11 h Librairie Le Bleuet à Banon

16h Le Grand Sault, Mas du Cler à Sault

Laëtitia Pitz

Responsable artistique
Metteur en scène​
Comédienne

Après un parcours de formation au sein de l’Ecole Florent et du Théâtre des 50 (Atelier Andréas Voutsinas – Actor’s studio) à Paris, Laëtitia Pitz a travaillé notamment avec Patrick Haggiag, Michel Massé (compagnie 4 Litres 12), Bernard Beuvelot et Anne-Margrit Leclerc pour le Théâtre du Jarnisy.
Parallèlement, elle poursuit son travail de directrice de compagnie au sein de la compagnie Roland furieux où elle alterne entre mise en scène et jeu.

Mue par un désir d’expérimentations, Laëtitia Pitz invite des acteurs, des musiciens, des metteurs en scène : autant de compagnons et d’approches, qui nourrissent la démarche artistique de la compagnie Roland furieux et ouvrent la voie à de nouveaux champs d’exploration.
La source vive des créations puise dans des écritures classiques et contemporaines éclectiques : essais, pièces de théâtre, romans – résonance d’une mémoire involontaire - offrant une histoire à raconter sur la scène. Heiner Müller, Samuel Beckett, Sarah Kane, Antoine Volodine, œuvres de la catastrophe, de l’intranquillité qui trouvent leur source dans l’humain en proie au chaos, au temps qui passe, dans l’intime de chaque individu et dans ces confrontations à l’Autre, mettent à l’épreuve les paradoxes et les confusions de chacun. Le doute. Les textes et les mises en scène donnent cependant à voir des espaces de résistance, de possibles. Dans ces écritures de fin du monde, des souffles d’espoir – lucioles - traversent le plateau et parviennent au spectateur.

Note d’intention à suivre…

Note d’intention

Je suis en train de travailler sur un projet de Nature writing mettant en scène des humains morts qui revivent sous forme animale à l’écart des villes.

Livre de plein air est son titre provisoire. On y croise le chevreuil de la réconciliation, une corneille Dulle Griet, un loup et une petite renarde rusée.

Tous essaient de survivre à leur humanité perdue en conversant, marchant, évoquant leurs lectures et leurs existences passées.

Un fragment écrit avec les ombres de Rigoni Stern et Primo Levi traduit en italien va paraître dans une revue italienne.

D’où un grand besoin d’éloignement et de solitude!

Parallèlement, je voudrais poursuivre la traduction en français d’un livre de Marco Ercolani, le quatrième à ce jour, Turno di guardia.

Le précédent, Je préfèrerais disparaître, discours apocryphe sue robert Walser à son psychiatre, est sur le point de paraître aux éditions d-unes de Sophie Legrain.

Une rencontre aura lieu à la librairie Le Bleuet à Banon

le samedi 25 mai à 11h

https://sanspatrie.blogspot.com/2019/

http://www.m-e-l.fr/sylvie-durbec,ec,86

Michel Mandel : clarinettes / Guigou Chenevier : percussions, objets divers

avant première

le samedi 16 février à 18h

au Grand Sault / Mas du Cler

La loge - Sault

Réservations vivement recommandées à : contact@legrandsault.com / 06 60 80 38 73

participation aux frais 12€

Guigou Chenevier (percussions, objets divers) et Michel Mandel (clarinette basse, clarinettes) reviennent pour une semaine de résidence au Grand Sault et nous présentent en avant-première leur nouvelle création : “ KITCHEN ”.

Ils revendiquent une attitude et l’énergie du rock, avec toutefois une instrumentation tout à fait acoustique et originale. Le mot “ KITCHEN ” fait référence ici à leur besoin de proximité avec le public. Selon eux leur musique doit se fabriquer en direct sous nos yeux !

“ KITCHEN ”, c’est aussi un clin d’oeil à la très célèbre salle new yorkaise dédiée aux musiques expérimentales depuis 1971.

https://soundcloud.com/user-4969853/sets/kitchen-5-titres-septembre-2018

LIBRAIRIE LE BLEUET À BANON RENCONTRE-LECTURES - 26 JANVIER 11h

avec Roger Colozzi, auteur de André de Richaud, l’éternel retour au pays comtadin (Editions du Toulourenc) et Denis Bernet-Rollande, comédien et metteur en scène

AU MAS DU CLER À SAULT SPECTACLE - 27 JANVIER 15 H

Je ne suis pas mort

joué et mis en scène par Denis Bernet-Rollande

participation aux frais - 12€

Note d’intention

J’ai découvert Je ne suis pas mort en 1989 à Nantes, dans la bibliothèque du poète Eugène Savitzkaya avec lequel j’allais commencer un long compagnonnage. Après avoir lu d’une traite Je ne suis pas mort , je le lui ai emprunté pour toujours! André de Richaud est poète et conteur, c’est  un griot. Ici il se raconte, on ne peut bien le lire qu’à voix haute, il lance une bouteille à la mer. Il avait disparu, plus occupé à boire qu’à écrire, il s’était mis au vert en Provence dans un asile de vieillards où il avait le vivre et le couvert. Il se sentait abandonné par ses amis, lui qui fut une vedette de Saint Germain des Prés comme l'était Sagan. Il se désole et accuse . . .  mais son talent de conteur lui fait regarder autour de lui et inventer l'histoire d'un résident, le père Belhomme, qui se retire à l’hospice pour pouvoir soigner sa femme dans une maison de santé payante.
Sur le plateau nu, je deviens à mon tour conteur. Je raconte Richaud seul dans un hospice à Vallauris râlant contre ses anciens amis et  puis je deviens ses personnages : Le Père Belhomme, sa sabraque de femme, Maxim le portier, Michel Bec de Lièvre, la mère Fanchon. Jouer Je ne suis pas mort c’est incarner Richaud, c’est donner chair aux laissés-pour-compte et faire des pieds de nez à la mort, c’est murmurer, rire et gueuler avec les mots d'un grand poète.

Denis Bernet-Rollande

SEPT JOURS

Hugo Brune, comédien, auteur et réalisateur, situe son projet d’écriture entre quête et enquête.

Il s’agit d’un roman d’auto-fiction au cours duquel le narrateur , parvenu à l’âge adulte, part à la rencontre de son père.

Note d'intention

J'ai écris et mis en scène deux seule-en-scènes El Kouds et Sur le Chemin.  
Ce sont les deux premiers volets du triptyque La Réconciliation  qui porte sur l'interculturalité et l'identité multiple.
J'ai écrit ces deux premiers spectacles dans l'intimité de ma chambre, dans l'urgence et la nécessité de dire et de raconter. Pour l'écriture du troisième volet, La Fille du Sacrifice, j'ai pu apprécier les bénéfices d'une première résidence d'écriture au Libitum  dans le Vaucluse, en juin dernier.
Suite à cette expérience positive je me suis lancée dans la recherche de résidence d'écriture. Les prochaines seront à La Fabrique de Théâtre et  à Mariemont en Belgique.
La Fille du Sacrifice est également Lauréate de bourse d'aide au projet de la SACD. Bien qu'il s'agisse d'une petite bourse, elle me permet de pouvoir financer les différents déplacements liés à ce projet.

Cette année, en parallèle à cette écriture, je développe un premier projet de "roman" Chroniques d'une TransNationale où l'on suit le personnage Itô Smeteke, de ses 5 à 40 ans. Cet OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) comme je le nomme, est  à la croisée des genres entre science fiction, fantastique et rapport au réel. Je le développe dans le cadre de l'Atelier des écritures contemporaines de l'école d'art La Cambre à Bruxelles, qui se déroule de septembre 2017 à juin 2018.

L'exposition collective installée à l'occasion de la rencontre du 10 mars, LE FÉMININ, LE DÉSIR ET LE TEMPS avec Marie de Hennezel, se poursuivra du 1er au 8 avril puis du 2 au 10 mai 2018

oeuvres de:

Ann Hamilton, Anne Mourier, Mathilde de Galbert, Jean de Breyne, Abraham Hadad, Francis Marshall, Anne Calas

vous pouvez nous joindre au 0660803873 ou par mail à contact@legrandsault.com